Boaz A. Dominguez
Messages : 69 Date d'inscription : 23/05/2011
| Sujet: Être Papa, ça t'va pas ! [PV NILAJA/BOAZ] Mer 15 Juin - 17:00 | |
| BOAZ : « Nan Papa, je peux pas passer ce week end ! » Son téléphone coincé entre sa joue et son épaule, Boaz tentait tant bien que mal d’ouvrir la porte des sœurs Pomare, tenant Chiara dans les bras, son sac sur le dos, et les clés dans sa main libre. Un vrai défi, pour le jeune homme qui n’était pas encore tout à fait habitué à son – faux – rôle de père de famille qu’il devait jouer à la perfection. Cela faisait un petit moment que ça durait. Jouer les couples presque parfaits – ou normaux, pour passer le plus inaperçu – s’occuper d’une gamine qui n’était peut être pas la sienne, n’avaient rien à voir avec son comportement habituel. Et surtout, effectuer tout ceci avec son ex, la seule à qui il eut un jour ouvert son cœur. Habituellement, il était du genre à détester avoir un enfant proche de lui, et les couples le faisaient vomir. BOAZ : « Bah parce que j’ai quelque chose de prévu… Oui, je dois les voir ce week end… Mais non, j’t’ai déjà expliqué, et j’vais pas t’en parler ici ! » Son père était l’un des seuls à connaître la supercherie. Ils étaient trois en tout. Le père de Boaz, avec qui il entretenait une très bonne relation, et à qui il ne pouvait mentir sur la vraie nature de cette relation ; Nilaja, la sœur de Synisha, qui était dans n’importe quelle confidence ; et Briséis, meilleure amie de Boaz, qui connaissait la vie de celui-ci par cœur. Il n’avait même pas dit la vérité à son meilleur ami Adam, qui ne connaissait pas encore l’identité de la fausse petite amie. Au final, il lui avait juste dit qu’il avait une nouvelle copine, qui était son ex, et une fille, de cette ancienne relation. Bon menteur, tout le monde avait fini par le croire, même si la nouvelle en avait choqué plus d’un. BOAZ : « Bon, j’dois te laisser, désolé. Bye. » Il raccrocha, laissant la petite au sol alors qu’il venait d’ouvrir enfin la porte. Il pénétra dans l’appartement, jetant les clés sur la table de l’entrée, et se dirigea automatiquement vers la cuisine. Il avait pris l’habitude de faire comme chez lui en très peu de temps, à tel point qu’il avait installé un paquet de bières dans le frigo pour les moments où il était là. Ainsi, il en décapsula une. CHIARA : « Baaaah ! Tu pues quand tu bois ça, Papa ! » Il roula des yeux, et but une gorgée sous le regard de la petite fille pour lui faire comprendre qu’il se fichait de son avis, et que l’envie de boire sa boisson fraiche était importante, après une journée comme celle-ci. Et puis, c’était sa récompense personnelle pour être allé la chercher à l’école.
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